dimanche 21 octobre 2007

“Un Autre Monde est Possible”

Par Ahmed Hassan Odhowa

Ceci doit avoir été l'expression la plus écrite dans le Forum Social Mondial (FSM 2007). Un des participants au forum avait demandé à un groupe de jeunes gens qui prenaient un coup dans un restaurant à Kasarani (le lieu du forum) ce que signifiait l'expression. Les réponses ont commencé à couler : un monde sans corruption, guerres, pauvreté, VIH-SIDA, maladies, réfugiés, inégalité, crime, insécurité, discrimination, etc. - les réponses ne pouvaient pas finir.

Après avoir participé entièrement au lancement du Réseau de Justice Fiscale pour l'Afrique, j'ai écouté chaque réponse attentivement, mais aucun de ceux qui répondaient n'avait mentionné quelque chose faisant allusion à la fiscalité.

Heureusement mes collègues récemment découverts au forum étaient occupés à préparer le lancement du Réseau des Jeunes pour la Justice Fiscale, et j’apercevais avec soulagement parce que la naissance du Réseau des Jeunes pour la Justice Fiscale encouragera sûrement les jeunes, les étudiants autant que les jeunes désoeuvrés, pour s’engager dans les questions de la justice dans l'imposition des taxes. Ceci ouvrira les esprits des jeunes partout dans le monde afin de mettre leurs leaders à la besogne (suite page 2) (suite de la page 1) sur des politiques fiscales médiocres, l’évasion fiscale, la corruption ainsi que d’autres méfaits financiers y relatifs. J'ai vu le regain de la jeunesse sur les questions dont ils ne sont jamais donnés la peine pour discuter.

Le Réseau des Jeunes pour la Justice Fiscale ne serait pas venu à un meilleur moment qu'aujourd'hui. Pendant que la corruption ronge vers le haut nos sociétés et afflige nos économies à cause de l'évasion fiscale, les gouvernements ne peuvent pas fournir les services à leurs citoyens parce que l'impôt perçu du pauvre compatriote n'atteint pas le trésor. En attendant, les multinationales exploitent des lacunes fiscales pour réduire leur obligation fiscale envers l'Etat. Face à cette situation, le Réseau des Jeunes pour la Justice Fiscale peut être le seul sauveur de générations futures.

En tant qu’individu cela a été une ouverture d'un chapitre dont je n’ai jamais pensé pour en développer l'intérêt. Après le forum j'ai décidé de faire du travail sur lesdites questions. J'avais décidé de parler à quelques hommes d'affaires sur leur engagement fiscal envers l'Etat. M. Patel* qui possède un magasin de textile au centre ville de Nairobi, m’avait montré deux carnets de quittances qu’il détient pour ses ventes quotidiennes. Les grandes ventes du jour sont écrites dans un faux carnet de quittances qui n'est jamais montré aux agents fiscaux, mais les ventes mineures sont écrites dans le véritable carnet de quittances qui est donné aux agents fiscaux lors de la période fiscale lorsqu’ils viennent en réclamer.

Je lui ai demandé pourquoi il doit faire cela. Sa réponse était rapide et droit au point. "Pourquoi dois-je payer l'impôt pour enrichir une autre personne ?" demanda-t-il, "pendant que je n'obtiens rien en retour pour mon travail dur ?" a-t-il continué. Alors il m'a volontairement conseillé d'apprendre le truc pour éviter l'impôt si jamais je voulais être un homme d'affaires prospère à Nairobi.

Curieux au sujet de ce que M. Patel m'avait dit, j'ai décidé de visiter les bureaux de l'autorité de revenu du Kenya (KRA) qui est situé à un kilomètre du magasin de M. Patel. Je suis allé directement au département de l'imposition intérieure au 21e étage du plus grand bâtiment du Kenya.

Je me suis assis sur un siège vide au trottoir et j’ai feint être confus et ayant besoin d'aide. Après un bref moment un monsieur habillé d'une manière ordonnée m'approchait, mais avant que je n’aie dit n'importe quoi, une dame utilisant un livre de TVA l’interrompu. Le monsieur appela la dame à son bureau et cacheta le livre avant qu'elle ait repartie avec ‘quelque chose’. Il m'a timidement dit d'avoir une petite conversation avec elle. Ainsi, je suis allé avec elle. L'histoire qu’elle m'avait raconté me rappela ce que M. Patel m’avait dit quelques heures au paravent.

Avec de telles astuces dans l'évasion fiscale et la corruption dans le système fiscal, il est extrêmement difficile qu’une quelconque justice soit trouvée dans l'imposition d’impôts, à moins que nous tous joignions des mains et établissions un réseau vibrant. L’ampleur ainsi que la grandeur d'une telle corruption est plus considérable dans les sociétés commerciales ainsi que dans les multinationales mieux établies.

Pendant que nous devons préconiser pour la remise d'impôts nous devons également inciter à l'établissement de la législation pour régler les lacunes qui permettent l'abus des impôts payés par les citoyens honnêtes de nos nations. Nous devrions, en tant que réseau être à mesure de disséminer l'information au sujet de la justice fiscale.

Promettons-nous d'informer et recruter plus de membres au réseau. Avant que cette année ne finisse, je promets d'influencer au moins 50 jeunes au Kenya pour s'enregistrer comme membres. Tenez-moi sur cela!

Établissons le RJJF !



Note: Ce sont des incidents vrais et pour l'intimité M. Patel n'est pas le vrai nom de l'homme d'affaires dont j'ai parlé avec.

Ahmed Hassan Odhowa recevra un diplôme en décembre 2007 de l'université Kenyatta avec une licence en Développement Communautaire & Environnemental. Actuellement, il travaille avec la Société de Croix Rouge du Kenya comme moniteur de nourriture agricole.

Le Partenariat RJJF-TJNA

Le monde serait le meilleur endroit pour vivre si et seulement si tout le monde avait accès aux innombrables ressources dont il recèle. Pour parvenir à un monde juste et équitable par le truchement de la justice sociale, des actions concertées sont nécessaires de part et d’autre. C’est donc dans cet esprit que le réseau des jeunes pour la justice fiscale vient de souscrire à un partenariat de coopération avec le réseau de justice fiscale pour l’Afrique. Par Smalto Kabuya.


Le Réseau des Jeunes pour la Justice Fiscale― RJJF (YTJN), récemment lancé à Nairobi lors du Forum Social Mondial qui a eu lieu au début de cette année au Kenya, vient de marquer un pas remarquable dans sa marche vers un monde plus juste et équitable basé sur les prémisses de la justice sociale, en souscrivant à un partenariat de coopération avec le Réseau de Justice Fiscale pour l’Afrique RJFA (TJNA).

Le RJFA est une organisation de la société civile faisant partie du grand réseau international de la Justice fiscale (TJN) dont le rayon d’activités couvre une panoplie des matières ayant trait à la justice fiscale. Celui-ci comme le réseau des jeunes pour la justice fiscale, a été lancé au début de cette année et dont le lancement a été considéré comme l’un des événements les plus marquants au Forum Social Mondial. Témoignant des débuts plus rassurant, le RJFA vient ainsi d’organiser la toute première session de son comité directeur qui a eu lieu à Cape Town du 21 au 23 juin 2007.

Dans le souci de consolider ses efforts et de les joindre à ceux fournis par le RJFA, le RJJF a jugé utile de soumettre un mémorandum aux fins d’un partenariat de coopération avec le RJFA, au comité directeur de ce dernier ainsi réuni. Ledit mémorandum dont le contenu prévoit un large éventail de coopération entre les deux organisations, se résume en quatre points principaux― un bref aperçu du RJJF, les potentiels domaines de collaboration entre les deux organisations ci haut citées, le soutien escompté du YTJN auprès du RJFA ainsi que des suggestions en terme des matières prioritaires dans le cadre des recherches en Afrique.

Pourquoi le RJJF recherche-t-il un partenariat avec le RJFA ?

Le RJJF est un mouvement regroupant des étudiants et jeunes ayant en partage les questions qui touchent à la justice fiscale. Ainsi dans sa philosophie générale, le RJJF se veut considérer les étudiants et jeunes au delà d’être des destinataires de l’information, comme étant des interlocuteurs valables et à même de s’impliquer positivement en tant qu’acteurs déterminants dans les processus tendant aux changements s’opérant actuellement aux échelles nationale et internationale. Dans le même ordre d’idées, le RJJF croit que les réseaux de la société civile doivent faire participer les jeunes et étudiants dans des diverses activités qu’ils entreprennent, ceux-ci pourront donc y apporter leurs idées et perceptions aussi bien que des expériences de campagne dont ils ont, et en retour y obtenir des conseils pertinents sur divers sujets ainsi que de l’expertise requise.

Par ailleurs, le RJJF demeure à son stade initial, ainsi a -t-il su s’atteler en premier lieu à mettre en place les voies nécessaires pour assurer la communication entre ses membres repartis dans plus d’une dizaine des pays à travers le monde dont le Kenya, l’Ouganda, le Malawi, la Suisse, le Cameroun, le Royaume Uni, les Etats Unis et l’Autriche pour ne citer que ceux là. Ainsi, en dehors de son site web qu’il a mis en place www.ytjn.blogspot.com, le RJJF s’était résolu de lancer son bulletin entre les mois de juillet/août 2007 avec des articles écrits par ses membres.

Espérant un accroissement de ses membres dans un proche avenir, le RJJF envisage de mener des campagnes d’envergure en matière de la justice fiscale d’une part et d’autre part, d’établir plus tard une structure organisationnelle sur les plans continentaux et nationaux. Au demeurant, compte tenu du poids que représente l’ensemble de la jeunesse, par le fait qu’elle constitue la majeure partie de la population, le RJJF admet que toute action menée avec le concours de la jeunesse ne saurait que produire un impact considérable. C’est ainsi qu’il a estimé nécessaire de conjuguer ses efforts avec ceux du réseau de justice fiscale pour l’Afrique duquel il espère en retour un soutien indispensable pour parvenir à ses objectifs. Les deux organisations ont, en effet, un dénominateur commun― la justice fiscale.

Travailler ensemble pour la justice fiscale

La justice fiscale qui se trouve être le cheval de bataille de ces deux organisations en question, sous entend de façon générale une saine gestion fiscale partant du fait que les meilleurs systèmes fiscaux ont été jugés efficaces quant à la canalisation des ressources financières des Etats. C’est ainsi que le développement tant souhaité ne saurait être effectif que dans la mesure où la mobilisation des ressources opérée au niveau des Etats était sujette à une bonne politique fiscale d’une part et d’autre part, une application d’une meilleure réglementation fiscale au niveau international. Par conséquent, la justice fiscale se place au centre de toute activité visant à un développement intégral basé sur la justice et l’équité. C’est donc dans cet esprit que le RJJF entre en partenariat avec le RJFA.

En ce qui est des domaines de coopération entre les deux organisations, il sied d’épingler la dissémination de l’information à être entreprise de part et d’autre, une planification conjointe d’événements, des concertations à propos des sujets prioritaires en vue des débats, recherches et campagnes ainsi que des actions à être menées conjointement en Afrique. La dissémination de l’information est alors envisagé, partant du fait que, jusqu’à ce jour la majorité des populations en Afrique demeure sous informée à propos des questions relatives à la justice fiscale ainsi que ses corollaires. Mais alors, la coopération en matière des recherches sera quant à elle, rendue possible à travers un échange entre les deux organisations― d’une part le RJJF identifiera parmi ses membres, les étudiants qui seraient en train d’entreprendre une recherche sur une thèse entrant dans le cadre des priorités du RJFA et le mettra ensuite en contact avec ce dernier et d’autre part, le RJFA mettra à la disposition du RJJF les experts en la matière. Au delà de ces divers domaines de coopération, le RJJF espère du RJFA un soutien adéquat tel que refléter dans le mémorandum lui adressé par celui-ci.

En ce qui concerne les priorités de recherches suggérées par le RJJF, celles-ci font mention d’une liste détaillée des matières que ses membres ont jugé de prioritaire dans l’agenda africain pour des recherches, débats et campagnes. Les grands thèmes qui ont émergé de cette liste, sont :

1. la fiscalité, la représentation et l’Etat de droit ;
2. la gouvernance et les flux de ressources internationales ;
3. les opérations des entités commerciales en Afrique ;
4. la fiscalité, la dette et les ressources de l’Afrique ;
5. la connaissance populaire et enfin ;
6. les structures fiscales.

Le mémorandum ainsi adressé, a dû trouver un écho favorable auprès du comité directeur du réseau de justice fiscale pour l’Afrique qui, dans ses délibérations, a pris note des pertinentes suggestions venant de la part du réseau des jeunes pour la justice fiscale. Le RJJF se réjouit d’œuvrer en partenariat avec le RJFA, et encourage tout jeune ou étudiant intéressé par les questions ayant trait à la justice fiscale ou qui aurait un article ou une idée à suggérer, de bien vouloir écrire à youthtaxjustice@gmail.com.

La campagne STOPPEZ Firestone

Par Tim Newman

En réponse aux abus de la compagnie de pneumatique et du caoutchouc Firestone au Libéria, une coalition internationale des droits de l'homme, des organisations environnementales, des droits du travail et de solidarité africaine, ont créé la coalition Stoppez Firestone. La coalition se compose des organisations de souche américaine et Libérienne qui sont en contact constant les unes des autres pour développer des stratégies afin de tenir Firestone responsable.

Aux USA, nous nous sommes concentrés à utiliser les médias pour intensifier la conscientisation au sujet de l'utilisation des enfants au travail par Firestone, l'abus des droits du travailleur, la destruction de l’environnement ainsi que les politiques fiscales injustes. Puisque les consommateurs aux USA ont une énorme puissance potentielle sur les sociétés basées dans ce pays, nous avions oeuvré à les encourager à montrer la solidarité à l’égard des communautés dans le Libéria en faisant pression sur Firestone afin de se comporter conformément à l’éthique.

Le 26 juillet 2006, jour d'indépendance du Libéria, la coalition Stoppez Firestone avait organisé une journée nationale d'action où les gens à travers le pays ont fourni des lettres de protestation à leurs centres sociaux locaux de Firestone. Le 26 juillet de cette année, nous avons sponsorisé un appel national –au cours du jour aux sièges sociaux de Firestone. Nous travaillons également sur une protestation en image Stoppez Firestone où les défenseurs prennent des photos eux-mêmes en tenant une enseigne "Stoppez Firestone " et les envoyant sur l’Internet. Les photos seront alors délivrées aux sièges sociaux de Firestone ; plus d'informations sont disponibles sur http://stopfirestone.org/pictureprotest.htm.


Entre ces deux jours d’action, nous avons organisé un nombre d’actions par Email et nous avons utilisé les technologies en ligne pour atteindre des nouveaux défenseurs. En plus, nous avons également élargi notre programme de proximité aux organisations du Japon, là où est basée Bridgestone qui est une société-filiale de Firestone.

Firestone gagne le prix de l’œil Public

En janvier de 2007, basé sur la nomination par le Forum International des droits du travail ainsi que les amis de la Terre des USA, Firestone avait été décerné le prix de l'oeil Public réservé aux pires sociétés Mondiales. Ce prix annuel présenté par des OGN Suisses vis-à-vis du forum économique mondial de Davos en Suisse, avait aidé à amplifier la conscientisation internationale de la campagne. Alfred Brownell du groupe libérien du Droit de l’environnement, des avocats écologues, était là pour accepter le prix au nom de la coalition.

Élections syndicales & succès de l'affaire en jugement

Deux grandes victoires dans la campagne sont parvenues récemment lorsqu’une nouvelle équipe dirigeante démocratique et indépendante du syndicat représentant les ouvriers du caoutchouc de Firestone (le premier dans l'histoire de 81 ans de Firestone au Libéria) avait été votée le 8 juillet 2007. En plus, le juge dans un procès classé par le forum international des droits du travail contre Firestone dans les Cours américaines, avait rejeté la motion de Firestone de pouvoir rendre une fin de non-recevoir et avait rendu un arrêt pour que l’affaire puisse avancer sur les revendications du travail des enfants.

Un rôle pour les jeunes

Les jeunes à travers le monde jouent un rôle particulièrement important dans cette campagne. Puisque Firestone exploite directement la jeunesse et dénie aux jeunes leur droit à l'éducation, les étudiants dans d'autres pays peuvent rappeler la compagnie ainsi que leurs propres communautés combien sont importantes les opportunités éducatives pour l'avenir. Participer à une campagne de corporation entre générations peut également être un point d'entrée crucial pour les jeunes dans le mouvement global de justice. Par la collaboration avec une large gamme des organisations ainsi que des réseaux tel que la campagne Stoppez Firestone, les jeunes peuvent apprendre des connaissances très utiles d'organisation et fournir des idées nouvelles et novatrices pour des militants plus chevronnés.

Pendant que des gains importants ont été faits, il reste beaucoup de travail à faire dans la campagne. Nous croyons qu’en coordonnant étroitement avec nos partenaires au Libéria et en rassemblant des groupes d'un éventail de secteurs du problème, nous pourrons intensifier la pression sur Firestone et instituer le vrai changement pour des ouvriers.

Veuillez visiter la campagne sur www.stopfirestone.org.

vendredi 28 septembre 2007

‘War on Want’ : la justice fiscale et les jeunes

Les nouvelles du R-U

Par Anna Morser

War on Want (‘la guerre sur le manque’) a donné le coup d’envoi de sa campagne pour stopper les sociétés à évader la taxe, au mois de mai, avec la production d'un prospectus décrivant les problèmes provoqués par les sociétés évadant la taxe lequel contient une carte d’action pour que les défenseurs l’envoient à l’actuel Premier Ministre Brown.

Cet été, War on Want a entrepris le combat pour la justice fiscale aux festivals de la musique de la Grande-Bretagne, y compris Glastonbury, Rise, et Wychwood. En dépit du climat inclément et de la boue profonde jusqu’aux genoux, centaines arrivants au festival ont signé la carte d’action "Qui paye ?" invitant le Premier Ministre Gordon Brown de faire stopper les sociétés d’évader la taxe.

War on Want atteint également de nouvelles audiences pour sa campagne fiscale à travers des sites Web tels que MySpace (www.myspace.com/war_on_want) et Facebook. Les jeunes militants peuvent également joindre notre réseau des jeunes activistes (YAN) et demander des cartes d'action et des matériaux ainsi, ils pourront faire campagne localement, par ailleurs la campagne fiscale sera accentuée dans le prochain bulletin de YAN.

Anna Morser fait partie de l’équipe des campagnes de War on Want, une organisation basée au R-U qui, combat la pauvreté dans les pays sous développés en partenariat et en solidarité avec les gens affectées par la mondialisation. War on Want fait campagne pour les droits des travailleurs et contre les causes premières de la pauvreté mondiale, l’inégalité et l’injustice. Elle est également membre du Réseau de la Justice Fiscale ; pour plus d’information en anglais sur leur campagne pour stopper l’évasion fiscale mondiale, voir http://www.waronwant.org/taxdodge.

dimanche 27 mai 2007

Lancement du Réseau des Jeunes pour la Justice Fiscale

Au cours du Forum Social Mondial 2007 à Nairobi au Kenya, les étudiants ont émit le voeux d’établir un réseau des jeunes pour la justice fiscale. Le réseau sera une plateforme permettant aux étudiants et autres jeunes de pouvoir partager sur des expériences de recherches et de plaidoyer, les aidant ainsi à soutenir des campagnes locales et se joindre au large réseau international.

Les étudiants qui s’étaient réunis lors du forum― venant de trois continents différents― ont discuté sur l'absence relative des questions ayant trait à la justice fiscale dans leurs programmes d'études ainsi que dans leurs réseaux d'activiste. En même temps, ils ont pu réaliser l'injustice fiscale dans leurs propres communautés― des services publics sous financés, la corruption liée à l'utilisation des comptes bancaires secrets ainsi que des cartels extraterritoriaux permettant aux entreprises multinationales de cacher leurs bénéfices aux vues des autorités fiscales.

Le Réseau des Jeunes pour la Justice Fiscale invite tout étudiant et tout jeune intéressés de pouvoir se joindre à eux, plus particulièrement à cette étape du début afin d’établir le réseau. Si vous voudriez vous impliquer ou tout simplement apprendre davantage, veuillez entrer en contact avec le réseau en écrivant à youthtaxjustice@gmail.com.

Vue d’ensemble des ressources

  • La publication gratuite de Tax Justice Network (Réseau de Justice Fiscale) « taxez-nous si vous pouvez » fournit une vue d'ensemble claire sur les questions de justice fiscale. Ce livre offre un guide de la langue de la politique fiscale internationale et montre comment les professionnels profitent des pratiques abusives en matière fiscale. Il trace également le contour des nombreux échecs de politique qui ont encouragé la création de l'économie fantôme des paradis fiscaux, et propose une gamme des solutions pratiques à cette crise mondiale.
  • Des ressources en anglais.